top of page

BOYCOTT PLASTIQUE !

Raison N° 1:
Les bouteilles plastiques, ça pollue !

mascotte1_small.jpg

EN BREF

A l'échelle mondiale, 2,7 millions de tonnes de plastique sont nécessaires aux seules bouteilles, fabriquées en PET (polyéthylène téréphtalate), un dérivé du pétrole brut. Les quelque 25 millions de bouteilles consommées tous les jours en France nécessiteraient ainsi à l’année 400 000 tonnes de pétrole et 8 milliards de kWh d’énergie pour les fabriquer. Sans oublier que chaque bouteille parcourt en moyenne 300 km en camion. En fin de vie (rappelons qu’elles sont à usage unique), seules 60% seraient correctement recyclées tandis que les autres participent en partie aux 4 000 000 km2 de déchets plastique dans les océans. Bref, pas glop mais pas vraiment une surprise…

Raison N°1 en détails...

Les bouteilles plastiques, ça pue, ça pollue et ça continuera de polluer...

89 milliards de bouteilles d'eau en plastique à usage unique sont vendues chaque année dans le monde. En France, ce sont de 9 à 13 milliards de bouteilles soit 25 à 36 millions par jour ou encore 175-180 bouteilles chaque seconde (selon les sources internet, pas très cohérentes toutefois dans leurs calculs). En moyenne, un Français consomme 145-180 bouteilles en plastique par an. Tout ceci engendrerait quelque 170 000 tonnes d'emballage en plastique PET auquel il convient d'ajouter les films plastique de regroupement. Quant à la fameuse empreinte carbone, nous vous laissons le calcul, sachant qu'une bouteille de 1,5L en PET pèse 76gCO2e.

En Suisse, grand pays de 8,6 millions d'habitants seulement et hôte du leader mondial de l'eau en bouteille Nestlé, c'est encore pire puisque la consommation d'eau en bouteille frôle le milliard de litres par an, selon l'Association suisse des sources d'eaux minérales (SMS). Ceci est d'autant plus surprenant que les sources suisses sont généralement de piètre qualité avec des teneurs minérales beaucoup trop élevées. Mais comme d'un autre côté la qualité énergétique de l'eau du robinet est souvent désastreuse, comme pour l'eau de Genève... les Suisses boivent le plus souvent la tasse... et jettent en moyenne 4 kg par an de bouteille en plastique, soit de 100 à 200 bouteilles de 20 à 40g, soit un total de 36'000 tonnes en 2022.

Ce qui est sûr est qu’il est absurde de faire venir de l’eau d’ailleurs (chaque bouteille parcourt donc en moyenne 300 km en camion) alors que nous disposons d’eau potable sur tous nos robinets. La palme de la bêtise revient aux grosses bonbonnes à eau des entreprises, certes recyclables mais qu’il faut bien faire livrer par camion, risques de proliférations microbiennes en prime (l'eau est stockée à température ambiante dans des distributeurs pas forcément bien entretenues).

Problème d'arithmétique: sachant qu'une bouteille en plastique met plus de 500 ans à se dégrader, combien de temps faudra-t-il avant que nous changions nos habitudes alimentaires ? Le recyclage ? Globalement, à l'échelle mondiale, une minorité seulement des bouteilles sont recyclées ! Incinérées, les bouteilles dégagent de nombreux polluants toxiques (acide chlorique, métaux lourds, dioxine,...) qui ne vont certainement pas améliorer la qualité globale de l’air ou de l'eau locale…

 

Le littering - soit le fait de laisser ses déchets derrière soi - est un autre problème. En Suisse, pays officiellement très vert et écologiste, selon une étude du Conseil fédéral de 2019 citée par le magazine décroissant Moins!, 18'500 tonnes du plastique produit pour la consommation à l'emporter seraient abandonnés, dont 2'700 tonnes finiraient dans les sols et eaux de surface. Ceci en ferait la deuxième source de rejets de plastique dans l'environnement (avec 19%, contre 64% pour l'abrasion des pneus). Cette tendance au littering serait de 50% à Berne et de 85% à Genève !

 

Mais ce n'est rien par rapport au littering des embouteilleurs eux-mêmes ! Dans les Vosges, 4 décharges sauvages (à Contrexéville, They-sous-Montfort, Saint-Ouen-lès-Parey et Crainvillers) cumulent plus de 450’000 m3 de déchets, soit l’équivalent de 126 piscines olympiques! Nous découvrons celle proche de la ville de Vittel, montagne de plastique PVC de 43'000 m3, soit 17 piscines olympiques,  via l'excellente vidéo de Jo Urbex

Mais le plus choquant reste - une fois de plus - l’inaction de l’Etat ou, plus exactement, son action en faveur de ces décharges sauvages: à Saint-Ouen-les-Parey, “la décharge s’étend sur la hauteur d’un immeuble de six étages mais enterrés” et a bénéficié d’une autorisation préfectorale… postérieure! Le 12 septembre 2025 - soit bien après la découverte des différents scandales - Nestlé Waters a même eu l’autorisation de recouvrir cette décharge de terre végétale, ce qui lui a permis de plastronner sur ses bouteilles Vittel en plastique “10’000 arbres plantés au cœur des Vosges” !

Mais il y a une “justice”, si l'on peut dire: le rapport d'enquête remis à la justice, le 8 janvier 2025, par l'Office français de la biodiversité (OFB) atteste que “Les bouteilles de plastique amoncelées sauvagement et laissées à l'abandon par Nestlé, près de ses propres forages, ont pollué les sols et les eaux alentour.”, créant “une contamination massive aux microplastiques” selon un article de La Relève et La Peste

L'enquête révèle que les décharges plastiques laissées à l'abandon par Nestlé de façon illégale ont pollué les nappes phréatiques jusqu'à polluer les eaux d'où ils puisent les eaux embouteillées Hépar et Contrex. Des prélèvements ont été faits à la sortie des forages, c'est donc l'eau qui va directement ensuite dans les bouteilles. Ces prélèvements montrent des taux de microplastiques 5 à 3000 fois supérieurs aux taux que l'on retrouve habituellement dans des eaux destinées à la consommation humaine" explique la journaliste de Médiapart, à l’origine de nouveau scandale, relayé par exemple par France 3 Région. L’arroseur arrosé. Le pollueur pollué. Voir le scandale N°3. 

Bonne chose, l'exportation de la pollution plastique est en tout cas terminée, la Chine ayant interdit à partir de janvier 2018 d’importer le plastique étranger, provoquant un véritable séisme dans l'industrie mondiale du recyclage, un business de quelques 200 milliards de dollars… et l’obligation pour les pollueurs occidentaux de trouver des solutions en amont (économies de plastique) ou en aval (meilleur recyclage).

Tous les embouteilleurs sont ainsi en train de faire chauffer leurs neurones pour essayer de trouver une alternative au plastique. La loi les oblige d’ailleurs, d’ici à 2025, à intégrer au moins 25% de plastique recyclé dans leurs bouteilles. Face à ces contraintes, certains industriels se tournent même vers d’autres types de matériaux, comme par exemple le r-PET (100% recyclé et recyclable), les briques Tetra Pak ou encore le bon vieux verre, au point qu’une nouvelle marque déclare tout bonnement être « la première eau minérale naturelle durable sur le marché français. »

Selon le site www.eauneuve.fr, « l’ensemble du processus de captation, production, emballage, distribution et recyclage a été pensé dans un objectif premier d’éco responsabilité ! » Et de nous lister ensuite leurs différents arguments, d’une « ressource durable » et des « emballages éco-conçus » jusqu’à « l’optimisation des flux » et la « fourniture de nos clients par abonnement ».

Le greenwashing a encore de beaux jours devant lui ! Après les voitures écolos, voici donc l’eau embouteillée éco-responsable ! Certes, les efforts sont louables et d’ailleurs bien mis en avant par le marketing. Face à la culpabilité des consommateurs d’eaux en bouteille qui aimeraient, comme tout un chacun, paraître vertueux et écolo, il y avait un marché à prendre !

Mais tout cela pèse finalement peu par rapport au gaspillage énergétique (même avec 100% d’énergie verte) de l’embouteillage, du stockage, du transport et de l’achat lui-même d’une eau, certes faiblement minéralisée, mais qui perdra néanmoins une bonne partie de son énergie (protons et électrons) dans le process.

Or il est possible d’obtenir une bien meilleure eau chez soi, à partir de son eau du robinet, via un équipement (filtration + dynamisation) adéquat. Ceci permettra d'économiser environ 10 kg de déchets par an et par personne par rapport à de l'eau embouteillée. Voilà le vrai geste d’écologie personnelle, voici comment prendre soin de soi et au passage préserver la planète !

Besoin d'une autre raison pour boycotter ?
Raison N°2 : Les bouteilles plastiques, ça consomme de l’eau !

Rejoignez-nous
dans le boycott !

Wata

Goutte d'eau militante
+41 (0)76 532 8838

wata@boycottplastique.com

mascotte_goutte_288.png
bottom of page